Aborder la question de la fin de vie peut être délicat et susciter de multiples émotions. Pourtant, prendre en compte cet ultime épisode de notre existence et s’y préparer de manière réfléchie nous permet de l’aborder avec plus de sérénité, tant pour soi-même que pour nos proches. Penser aux aspects pratiques, anticiper les démarches administratives ou bâtir un projet d’éco-convoitise sont autant d’étapes essentielles qui faciliteront cette transition inéluctable.
Des repères pour bien entamer la réflexion
Lorsqu’on parle de fin de vie, plusieurs questions se posent : quel type d’accompagnement souhaitons-nous, comment choisir l’établissement idéal pour recevoir les soins palliatifs, quelles sont les démarches légales à entreprendre, etc. Comme vous pouvez le voir sur le site d’Odella, n bon point de départ est de recueillir un maximum d’informations sur les différents aspects de cette étape : soins, hébergement, encadrement médical et légal.
Déterminer ses priorités sur ces différentes questions facilite leur intégration dans le processus de décision, qui permettra ainsi de construire un plan éclairé.
Échanger avec les aidants : un soutien précieux
L’implication des proches peut aider à mieux cerner les besoins et attentes liés à l’approche de la fin de vie. Outre leur soutien émotionnel, les aidants peuvent apporter des conseils pratiques, axés sur leur propre expérience ou celle d’autres personnes ayant accompagné un proche dans cette phase critique.
Trouver le bon interlocuteur
Identifier parmi ses proches celui ou ceux avec qui aborder ces sujets sensibles permet d’avoir des discussions plus constructives. Les amis ou famille pourront être une oreille attentive ou une main tendue, tout en respectant les souhaits et limites fixées au préalable.
Anticiper les démarches administratives
Au-delà des aspects émotionnels et relationnels qui entourent cette étape de la vie, il existe également un ensemble de formalités juridiques et financières auxquelles il faut penser. Parmi elles, on peut citer :
- L’établissement d’un mandat de protection future, qui permet de désigner une personne de confiance pour prendre des décisions à notre place en cas d’incapacité ;
- La rédaction des directives anticipées, où l’on exprime nos souhaits concernant les soins médicaux que l’on souhaite recevoir ou refuser à l’approche de la fin de vie ;
- La souscription éventuelle d’une assurance-vie pour anticiper les frais funéraires.
Par ailleurs, choisir par anticipation le lieu de séjour adapté aux soins palliatifs permet de s’assurer qu’il est conforme à nos critères et qu’il offre un confort optimal.
Élaborer un projet d’éco-convoitise
L’organisation de ses obsèques en amont est également un moyen de faciliter le déroulement serein de cet ultime moment. En choisissant par avance les modalités des funérailles, l’on évite aux proches d’avoir à prendre ces décisions pour nous, déjà éprouvés par la peine et le stress liés au deuil.
S’informer sur les alternatives écologiques
Opter pour des solutions respectueuses de l’environnement lors de l’organisation des funérailles peut également contribuer à donner du sens à cette étape. On peut par exemple envisager des cercueils en matériaux biodégradables, des cérémonies sans fleurs coupées ou avec des compositions florales écoresponsables.
Embellir ses derniers instants : une démarche nécessaire et accessible
Planifier sa fin de vie n’est pas synonyme de renoncement, mais bien plus d’un acte de responsabilité vis-à-vis de soi et de son entourage. En élargissant notre vision pour inclure les idées, conseils et préoccupations de ceux qui comptent pour nous, il est possible d’aborder ce passage avec plus de légèreté et de sérénité.
Réaliser cet exercice en prenant appui sur les repères proposés ici permet de débuter la réflexion sur une base solide, et de construire un plan d’action adapté à nos besoins. Se préparer au chapitre de la fin de vie, c’est aussi s’offrir les moyens de vivre cet épisode dans les meilleures conditions possibles.